APRÈS le Sénégal en 2005, le Gabon est le deuxième pays d’Afrique subsaharienne à abriter le forum AGOA (Loi sur la croissance et les opportunités de développement en Afrique).
Cette 14e édition, qui s’est tenue du 24 au 27 août au Stade d’Angondjé, était placée sous le thème de l’" AGOA a 15 ans : trouver un chemin vers un partenariat durable pour le commerce et l’investissement".
Près de 1000 participants dont 300 délégués américains ont débattu, durant 4 jours, de l’avenir de cette plate-forme dont les résultats restent encore mitigés pour la majorité des 38 pays éligibles. En effet, plusieurs difficultés continuent d’empêcher les pays africains de tirer pleinement profit du partenariat AGOA.
Après d’âpres pourparlers, les représentants africains et américains ont convenu du réaménagement de certaines dispositions de cette loi, en adoptant une nouvelle mouture.
Le nouvel AGOA, appelé AGOA 2, devrait, en effet, combler certaines lacunes. Il devrait permettre aux pays répondant aux conditions de la loi de bénéficier d’un accès au marché américain en franchise et sans contingent, et stimuler ainsi les exportations africaines aux États-Unis, en particulier les produits agricoles.