Le chômage technique devient de plus en plus une réalité courante au Gabon. Des facteurs endogènes liés à une baisse de l’activité économique nationale et exogènes, liés à la crise sectorielle mondiale du pétrole expliquent cette situation.
Le contexte économique actuel ne permet plus le déséquilibre entre les disponibilités financières des entreprises et la masse salariale. Pour éviter d’en arriver à une telle situation, des entreprises privées de la place comme le Groupement Santullo Gabon S.A ou encore ESS Gabon, un spécialiste du transport logistique, se livrent à des licenciements pour cause de crise économique.
Chez Santullo, sur un total de 1400 ouvriers, 1000 ouvriers ont été contraints au chômage technique. L’entreprise joue sur une diminution des charges. Elle touche la masse salariale. Elle espère à travers cette pratique, contourner les difficultés économiques internes existantes.
Chez ESS Gabon, ce sont 93 employés qui sont mis en situation de chômage technique. Toutefois, il est important de souligner que le Groupement Santullo et ESS Gabon ne sont pas les seules entreprises à procéder à des licenciements. D’autres sociétés présentes sur le territoire gabonais, en raison de difficultés économiques persistantes, sont également contraintes de suivre cette procédure pour survivre dans leur secteur d’activité respectif.
Les secteurs clés tels que celui du pétrole ou encore du BTP sont les plus touchés par ce vent de licenciement. La crise mondiale fragilise quasiment l’ensemble des activités et impacte négativement sur la bonne marche de certaines entreprises locales. Pour perdurer, certaines d’entre elles sont obligées de trouver des alternatives. Le chômage technique demeure l’une des solutions les plus prisées.