En novembre dernier, Gafar Maturin Igue, a représenté l’association Agir pour une jeunesse autonome (Apja) au Forum des trophées d’excellence des entreprises congolaises (Foteec). Pour lui, ce fut l’opportunité d’échanger sur la problématique de l’entrepreneuriat, les bonnes pratiques pour l’émergence d’un secteur privé dynamique et le partage d’expériences et leçons.
De cette rencontre, il ressort que l’environnement des entreprises est peu favorable au développement du secteur privé. Les études mettent en relief différents obstacles, tels que la faiblesse de la culture entrepreneuriale, le déficit d’infrastructures et la lourdeur administrative. Au Congo comme au Gabon, il existe une dynamique de création d’entreprises. N’empêche, le secteur informel reste l’apanage de nombreux jeunes qui ont du mal à se frayer un chemin dans le monde du business.
Secrétaire général adjoint de l’Apja et gérant de la société GBI Plus, Gafar Maturin Igue a reçu, au Congo, le prix du «Meilleur intervenant étranger». «Ce prix représente surtout l’ampleur et l’impact des efforts fournis par l’association Apja au niveau de la sous région. On dira même de l’Afrique parce qu’étaient également invités au forum, les pays de l’Afrique de l’ouest et du centre. Donc, aujourd’hui les efforts de l’Apja ont été bien perçus sur le plan international», explique-t-il. Au Congo, l’Apja a présenté ses actions pour la mise en place d’un incubateur d’entreprises, la promotion de l’esprit entreprenarial au sein de la jeunesse et les formations dispensées dans différents établissements de la place. «Je pense que c’est au vu de tout ça que le prix nous été décerné par l’organisation du Foteec», a-t-il relevé.
L’Apja existe depuis 2013. «Depuis cette année, nous avons fait notre bonhomme de chemin. Nous avons eu le temps de nous faire connaitre un peu partout. On va dire que l’on a un impact important sur les décisions pour l’environnement des affaires et surtout les PME dans le tissu économique gabonais», a indiqué son secrétaire général adjoint. Pour lui, l’Apja s’est beaucoup illustré dans la promotion de l’esprit entrepreneurial auprès des jeunes. «Nous leur donnons déjà l’envie d’entreprendre à la fin de leurs études au lieu d’attendre tout le temps des emplois de l’Etat, de l’administration ou des entreprises privées, qui malheureusement n’emploient pas beaucoup. Il est vraiment bon pour nous, la jeunesse gabonaise, d’entreprendre, de créer de par notre propre matière grise puisque le besoin est toujours là dans différents secteurs », a-t-il déclaré.
Ce prix vient couronner le travail de cette association. C’est un signe de reconnaissance. Pour Gafar Maturin Igue, cela donne envie de continuer, de se surpasser pour être toujours parmi les meilleurs.
