Après une semaine de grève sans service minimum, le personnel décide, hier, de durcir leur mouvement. Aux préalables de départ, ils ajoutent l'apurement des sommes dues à la CNSS.
Pour rappel, cette grève se déroule "sans service minimum" depuis le début . Et si mardi dernier, les agents faisaient du paiement de leurs trois mois de salaires - octobre, novembre et décembre - le préalable à toute reprise du travail, un autre point est venu s'ajouter à leur cahier de revendications. Il s'agit du paiement intégral de la dette due par la Sogatra à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), afin que les agents de la société puissent à nouveau bénéficier des prestations sociales. « Même si les salaires sont payés, la grève se poursuivra jusqu'à satisfaction de nos revendications, notamment le paiement de la dette de la CNSS, qui se situe à près de 6 milliards de nos francs», a réaffirmé le secrétaire général du Syndicat des conducteurs et techniciens de la Sogatra (Sycotec), Fredi Leckogo.
« On a des collègues qui se blessent sur le réseau, qui se font agresser ou qui ont des accidents. Logiquement, c'est considéré comme des accidents de travail qui sont payés. Malheureusement, faute de non-reversement de nos cotisations à la CNSS, nous ne sommes pas éligibles à ces prestations. Or, ces cotisations sont prélevées à chaque moment sur nos fiches de paie», s'est insurgé le leader syndical.
