Actuellement en pleine trêve hivernale, l’international gabonais de Dortmund (D1 allemande) a livré la recette de son succès, dans une interview accordée au journal Kicker. «C’est de la magie ! Plus sérieusement, c’est le fruit de ma confiance.
Je me sens libre, je me sens à la maison. Tout cela me permet de jouer comme ça. Mais ce n’est pas le plus important pour moi», a assuré Pierre-Emerick Aubameyang, qui mène actuellement le classement des buteurs européens avec 18 buts inscrits en Bundesliga en 17 rencontres.
Le joueur a, par ailleurs, eu une pensée pour ses coéquipiers, sans qui il ne serait certainement pas à ce niveau. «Sur de nombreux buts, je n’avais qu’à pousser le ballon dans le but. Sans l’excellent travail préparatoire de mes coéquipiers, je ne pourrais pas avoir de telles statistiques», a-t-il ajouté.
Aubameyang n’est pas du genre à tirer la couverture à lui, ce qui ne l’empêche pas d’avoir l’ambition de se rapprocher des statistiques annuelles de joueurs comme Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo.
«Quand j’ai atteint un objectif, je m’en fixe un nouveau, plus élevé.
Je sais que je peux marquer encore plus de buts. Je ne connais pas encore mes limites.
Je serai satisfait si je fais partie des meilleurs attaquants au monde», a-t-il confié. Déjà, il vise le titre de meilleur joueur africain, accroché aux bras de Yaya Touré depuis quatre ans.
«Je veux devenir le footballeur africain de l’année», a-t-il lancé, renchérissant : «Je veux gagner cette distinction cette année alors j’essaye de briller à chacun de mes matches». Finaliste avec l’ivoirien et le ghanéen André Ayew, le gabonais n’a jamais été aussi proche de cet objectif.
Courtisé par de grands clubs européens, quittera-t-il Dortmund en fin de saison ? «Dortmund est devenu ma deuxième maison. Je me sens très à l’aise ici. Les gens m’acceptent tel que je suis», s’est-il contenté de répondre.
Si les dirigeants de son club disent s’opposer à son départ, ils devraient cependant le céder au plus offrant, autour des 65 millions d’euros (environ 43 milliards de francs).