A l’occasion de la célébration de la fête de la Nativité, le 23 décembre courant à Libreville, le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) s’est voulu pessimiste quant à l’exercice à venir.
Honorant la tradition en cette période de fêtes, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a organisé, le 23 décembre courant, un arbre de noël. Une cérémonie marquée par une remise de cadeaux, des jeux récréatifs et un buffet. «Cette année encore le père noël ne nous a pas oubliés. Il nous invite ce jour à recevoir des cadeaux. C’est une joie pour nous tous, enfants de la CNSS, d’être au milieu de vous en ce jour de fête», a lancé la représentante des enfants du personnel. «Merci pour tous ces cadeaux. Nous te promettons d’être encore plus sages et plus obéissants, plus polis et plus travailleurs à l’école afin que l’année prochaine tu nous combles encore plus», a-t-elle poursuivi.
Pour sa part, le directeur général de la CNSS a incité les enfants à être plus travailleurs. «Seuls le plus méritants auront des cadeaux l’année prochaine», a-t-il averti. Désiré Lassegue a également évoqué les perspectives économiques qui s’annoncent sombres. «La CNSS est debout dans un contexte connu de tous. L’année 2016 s’annonce difficile», a-t-il lancé, expliquant que les ressources de la CNSS dépendent en grande partie des cotisations des salariés. Or avec la vague des licenciements, les cotisations sont en baisse, entrainant une chute des recettes. Ce faisant, il a annoncé l’annulation de la fête de fin d’année pour «raisons d’austérité», préconisant une gestion responsable des consommables au sein de la CNSS. «Tous nos acquis seront préservés», a-t-il, tout de même, tenu à nuancer.
Le directeur général de la CNSS a, par ailleurs, adressé une petite pique à certains employés, notamment ceux ayant bénéficié d’avances conventionnelles. «Comment un employé gagnant 300 000 francs de salaire peut-il contracter une avance de deux millions, sachant que le remboursement est étalé sur dix mois, à raison de 200 000 francs par mois ?», s’est-il interrogé. «J’en appelle à la conscience de tous. Ces fonds doivent être intelligemment investis et non servir à payer d’autres dettes», a-t-il conseillé.