La morosité de l’économie mondiale n’épargne pas les entreprises locales. C’est le cas du groupe Sericom-Gabon. La holding a été obligée de réduire de près d’un tiers ses effectifs, les plaçant en chômage technique.
Sur 1400 ouvriers, nous n’en avons plus que 400 sur le terrain. Nous avons été obligés de les licencier, suite à l’arrêt de certains chantiers. Mais nous comprenons les difficultés de l’Etat, car nous ne sommes pas les seuls dans ce cas », a reconnu Guido Santullo, au cours d'un point de presse.
Le président de Sericom-Gabon espère que la situation économique du pays va assez rapidement s’améliorer, afin de reprendre au plus vite les travaux. La signature avec l’Etat, le 16 octobre dernier, d’« un protocole d’accord transactionnel » prouve, a-t-il indiqué, la bonne volonté du chef de l’Etat à poursuivre les travaux.
« J’ai confiance dans le gouvernement gabonais. C’est la raison pour laquelle j’ai lancé la construction de ces deux tours de 75 milliards de francs. Dans 4 mois, ces tours seront achevées. Mais il n’empêche que nous traversons des difficultés financières, les banques ne peuvent pas éternellement nous accompagner. Nous souhaitons donc que l’Etat se penche également sur nos problèmes (...). Car, nous souhaitons terminer nos chantiers», a-t-il précisé.