Selon le président du PSD, les modalités de désignation risquent de favoriser des « singletons sans assises populaires réelles et n’ayant jamais fait la preuve de leur engagement pour le développement du pays ». Ambiance en perspective.
La place des fêtes de Ntoum a refusé du monde, dimanche dernier, à l’occasion du meeting animé par le président du Parti Social-Démocrate (PSD) et maire de Mouila, Pierre-Claver Maganga Moussavou. Moins de deux semaines après le passage de Jean Ping, candidat à la candidature du Front de l’opposition pour l’Alternance, la campagne est bien lancée.
Après quelques piques sur la "crédibilité de certains", le président du PSD a évoqué le sujet qui fâche en ce moment du côté de l’opposition, à savoir la candidature unique. Pour lui, en effet, c’est une « duperie ». Rien de moins ! Selon ses propos, dans tout système politique, la désignation d’une candidature se fait par le biais des primaires. Or, dans le cas d’espèce, aucun des prétendants parmi les plus engagés ne dirige de parti politique.
Pour lui, il serait plutôt souhaitable qu’il y ait plusieurs candidatures au sein de l’opposition, « une pour le Grand nord, une pour le Centre et une pour le Grand sud ».
