Nous avons cherché ces trois points. Nos joueurs, conscients de l’enjeu, les ont obtenus en jouant simple et en bloc.» C'est en ces termes que le coach Kofi Muni analysait cette rencontre AS Pélican / Stade Mandji (1-0).
Le 4-3-3 mis en place a véritablement désorganisé le bloc portgentillais. Pointé du doigt, le couloir gauche où Sissini, notamment, a passé un inconfortable après-midi. « Notre couloir gauche de la défense est inexistant. Ça passe comme de l’eau face à un adversaire qui développe bien son jeu d’attaque à partir de son milieu de terrain », constate le coach Alain Mandrault.
Il n’a pas tort, puisque l’unique réalisation de la partie sera construite à partir de cette portion de terrain. En effet, les « 3N » (Yoan Nani Nono, Allen Nono et Dadson Nana) matérialisent leur ascendant technique à la 36e minute. Et c’est Nani Nono, exempt de tout marquage au deuxième poteau, qui, d’un tir violent et à bout portant, « crucifie » Mbous Mbatchi, 1-0.
Ne voulant plus laisser les locaux faire le jeu, les visiteurs tentent d’attaquer leurs adversaires. Malheureusement, le club portgentillais manque d’arguments pour bonifier son attaque, bien muselée par le capitaine Arnaud Boussougou et les siens.