L'homme arbore déjà les atours de "Président" de la République. D'ailleurs Jean Ping ne boude pas son plaisir. Il sillonne le Gabon, en ne cachant pas son intention de briguer la magistrature suprême, alors que la campagne électorale n'est pas encore ouverte. Ignorance ou passage en force de Jean Ping ?
ean Ping cristallise plus ou moins les débats dans les cafés et salons feutrés de la place. Il fait le buzz dit-on dans certains grands places. Plus grave, bon nombre de fanatiques dont ses "sous-fifres", Jean Eyeghe Ndong et Pierre Amoughe Mba, pour ne citer que ceux-là, le présentent comme le principal « challenger » d’Ali Bongo Ondimba à la prochaine présidentielle. Le natif d'Omboué, surfe donc sur cette pseudo popularité. D'ou sa campagne électorale avant l'heure, sous le fallacieux prétexte de tournée nationale. L'homme se pavane çà et là, en tirant à boulets rouges sur Ali Bongo Ondimba. Conscient de cet écueil, Jean Ping va jusqu'à affirmer à nos confrères de l’hebdomadaire « Nku le messager » qu’ « une élection se prépare bien longtemps en allant justement au contact avec nos concitoyens, qui ont besoin d’en savoir un peu plus sur les leaders politiques qui se positionnent et surtout sur ce qu’ils entendent faire de notre pays ».
Quand les principes défendus comptent pour du beurre!
Une tournée ressemblant étrangement à un acte antidémocratique de Jean Ping, prétendu chantre du respect des lois. Comment Ping fustigeant les méthodes « autocratiques » et l’absence de réelle démocratie au sein du PDG, peut-il encore marcher à rebours desdits principes ? A-t-il du coup oublié que la désignation d’un candidat unique de l’opposition passe par un consensus ou des primaires? La démarche unilatérale de l’homme est un véritable coup de forcing ! Objectif : rallier à sa cause tous ses opposants et autres indécis. Une stratégie savamment orchestrée pour être désigné comme porte-étendard de l’opposition.