Notre pays figure parmi ceux présentant un risque politique moyen, selon la carte mondiale des risques, publiée le 14 décembre courant par le cabinet Control Risks.
Selon le rapport «Risk map 2016» du cabinet britannique Control Risks, le Gabon figure parmi les pays affichant un risque politique moyen, comme la majeure partie des pays du continent africain. Dans ce même bloc, on retrouve l’Afrique du Sud, le Nigeria, le Mali, le Cameroun, le Liberia, la Sierra Leone, la Tunisie, l’Angola, la Zambie, la Tanzanie, le Kenya, l’Ethiopie, la Zambie, Madagascar, le Bénin, le Togo, la République du Congo, le Malawi, la Mozambique, le Rwanda, Djibouti, le Lesotho, le Swaziland, la Réunion et l’Ouganda.
Pour ce cabinet, l’environnement offre des conditions généralement appropriées pour l’émergence des entreprises face à des défis importants. N’empêche, des groupes de pression hostiles exercent une influence disproportionnée sur la politique gouvernementale. «L’instabilité politique retarde les réformes essentielles, les contrats sont soumis à des incertitudes et les activités des syndicats ou des groupes de protestation entravent les opérations», relève le rapport.
Dans la carte mondiale des risques 2016, huit pays africains seulement figurent dans la catégorie des présentant un risque politique faible. Il s’agit du Maroc, du Sénégal, du Cap-Vert, des Seychelles, de la Namibie, de l’Ile Maurice, du Botswana et du Ghana. En revanche, 22 pays et territoires africains se classent dans la catégorie risque élevé : Algérie, Egypte, Niger, Sahara occidental, Mauritanie, Tchad, Egypte, Libye, Soudan du Sud, Soudan, Erythrée, Côte d’Ivoire, RD Congo, Zimbabwe, Burkina Faso, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Burundi, Comores, Gambie, Zimbabwe.
Le cabinet Control Risks estime, par ailleurs, qu’il y a un «risque politique extrême» en Centrafrique et en Somalie, deux pays frappés par des conflits sanglants.