L’Organisation mondiale de la santé (OMS) propose d’aider la mairie de Libreville à corriger les iniquités sanitaires à travers un outil d’évaluation et d’intervention fondé sur les déterminants sociaux de la santé et leurs interactions.
Lui permettre d’œuvrer efficacement pour le bien-être, la qualité et la santé des populations. Tel est l’objectif du partenariat que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) offre à la mairie de Libreville, via son programme dénommé «Ville et santé». «Il s’agit, de manière concrète, d’améliorer la santé des populations de la commune de Libreville, en envisageant l’environnement comme une ressource fondamentale à protéger et à enrichir de manière solidaire, dans une perspective aussi bien locale que mondiale», a indiqué le représentant-résident de l’OMS.
De manière concrète, l’OMS propose «l’Urban heart», un outil d’évaluation et d’intervention pour l’équité en santé en milieu urbain. Il s’appuie sur les déterminants sociaux de la santé (DSS) et leurs interactions. «Il permet immédiatement de passer à la planification et d’entreprendre des actions et des interventions qui améliorent des indicateurs et qui ont des impacts sur la santé de la population», a précisé Boureima Hana Sambo, poursuivant : «Nous avons besoin d’une ville pas seulement propre, mais qui répond aux besoins de la population en terme de santé».
La santé des habitants d’une ville reflète leurs conditions de vie. Or, réduire les inégalités sociales et sanitaires est une tâche complexe. «Nous souhaitons entreprendre des interventions qui puissent améliorer la santé des populations en initiant des activités préventives, mais aussi tout faire pour que la population garde sa santé», a confié le représentant-résident de l’OMS.