L’Arabie saoudite a annoncé, le 14 décembre courant, la formation d’une coalition de 34 pays à laquelle le Gabon a adhéré pour combattre le terrorisme.
C’est la troisième coalition de lutte contre le terrorisme à voir le jour. Après celle comprenant les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne et qui bombarde les positions du groupe armé État islamique (EI) en Syrie et en Irak, et l’autre mettant en scène la Russie, l’Iran et le Hezbollah libanais, qui combattent également l’EI dans ces deux pays, l’Arabie saoudite et ses partenaires de l’Organisation de la coopération islamique (OCI) viennent, à leur tour, de s’engager dans la lutte contre ce qu’ils qualifient de maladie. «Cette annonce vient de la vigilance du monde islamique dans la lutte contre cette maladie», a déclaré le ministre saoudien de la Défense, Mohammed bin Salman, dont l’ambition n’est pas seulement de lutter contre l’EI, mais contre «tout groupe terroriste».
En plus du pays initiateur, cette coalition comprend la Jordanie, les Emirats arabes unis, le Pakistan, Bahreïn, le Bangladesh, le Bénin, la Turquie, le Tchad, le Togo, la Tunisie, Djibouti, le Sénégal, le Soudan, la Sierra Leone, la Somalie, le Gabon, la Guinée, la Palestine, les Comores, le Qatar, la Côte d’Ivoire, le Koweït, le Liban, la Libye, les Maldives, le Mali, la Malaisie, l’Egypte, le Maroc, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria et le Yémen. «Aujourd’hui, il y a un certain nombre de pays qui souffrent du terrorisme, par exemple Daesh en Syrie et en Irak, le terrorisme dans le Sinaï, le terrorisme au Yémen, le terrorisme en Libye, le terrorisme au Mali, le terrorisme au Nigeria, le terrorisme au Pakistan, le terrorisme en Afghanistan et cela exige un effort très fort pour le combattre», a indiqué Mohammed bin Salman.
Les opérations de cette nouvelle coalition seront dirigées depuis Riyad, la capitale du royaume wahhabite. Dix autres pays ont soutenu cette coalition et entendent prendre des dispositions pour y participer, notamment l’Indonésie. «La coalition coordonnera son action avec les principales puissances et avec les organisations internationales», a précisé le ministre saoudien de la Défense sans donner de précision.
