Le Fondateur de ce qu’on peut présenter aujourd’hui comme une solution sociale d’acquissions d’un véhicule d’occasion l’a officiellement présenté à Libreville le weekend dernier. A en croire ses explications, « CarScan a pour objectif de lutter contre l’insécurité routière et la pollution de l’environnement ».
C’est à la faveur d’un apéro que Nguema Ndzime Arsène et son équipe ont étalé au cours d’un exposé tous les services de la startup CarScan. Motivé par le potentiel qu’offre le marché des véhicules d’occasion, le fondateur a également signifié que son entreprise voudrait respecter le client en le mettant dans la démarche d’achat d’une voiture du début jusqu’à la livraison. En effet, depuis la plateforme (www.mycarscan .com), les clients peuvent choisir le modèle de véhicule, et s’assurer que sa requête a été bien prise en compte grâce notamment à l’ouverture d’un profil sur le site. Il existe trois forfaits d’achat (Belgique, France et Allemagne)
Par ailleurs, l’exposant a indiqué que le client pourrait recevoir sa voiture, un mois et demi après le lancement de la commande. En réalité il s’agit d’une offre sociale qui permet aux clients de faire des économies de l’ordre de 1475 euros. En effet, selon la démonstration Nguema Ndzime Arsène, sans l’option CarScan, les acheteurs dépensent en moyenne 3.875 euros (frais de séjour à l’étranger y compris). Alors qu’avec CarScan, ils ne dépenseront que 2.400 euros, soit un écart de 1.475 euros. A travers cette initiative, pour le Gabon, c’est une activité qui permettra de développement e-commerce.
N’ayant pas encore de bureau à Libreville, mais opérationnel en France depuis octobre dernier, le fondateur a annoncé l’ouverture prochaine des guichets africains dans les tous prochains mois. Celui de Libreville est annoncé pour mars 2016. Et après, s’en suivra, Yaoundé, Malabo et bien d’autres capitales du continent. Toutefois, pour s’assurer de la qualité des voitures à importer, CarScan, a tissé des partenariats avec des structures spécialisés en assurance et en mécanique de renommée internationale. L’objectif est de lutter au maximum contre la pollution par les véhicules défectueux. Il s’agit de faire des villes africaines, « un peu plus sûr, un peu plus propre », a-t-il conclu.