Contrairement aux espoirs suscités à l’ouverture de la COP 21, les chances de parvenir à un accord universel ce matin sont devenues minces. La désolation se lisait sur le visage des participants, hier au Bourget.
LES négociations sur le climat de la COP 21 ne vont va pas échapper à ce qui s’apparente désormais à une tradition : un blocage. Et il y a finalement une prolongation, d’un jour, desdites négociations, prévues pourtant pour s’achever hier. Ils devront, probablement, se terminer ce samedi au Bourget. Mais l’espoir d’obtenir l’accord tant attendu s’est complètement refroidi.
Après d’interminables rounds de négociations, la nuit de jeudi à vendredi a été une veillée générale, car les infructueuses consultations se sont poursuivies jusqu’à 7 heures. Tirant sur des détails, y compris jusqu’aux virgules. Mais aussi sur des sujets de fond.
Malgré la menace « il est temps de conclure », martelée à plusieurs reprises par Laurent Fabius, président de la COP 21, l’adoption d’un accord s’est nichée sur trois points : la « différenciation » entre pays industrialisés et ceux en développement, l’aide financière des pays riches à ceux en voie de développement victimes de changements climatiques, et le « niveau d’ambition » de l’accord de Paris où deux tendances se sont déchirées entre deux choix : 2°C ou 1,5°C.