Toute formation politique veut soit accéder au pouvoir soit le conserver. Pour y arriver, cela nécessite des moyens humains et financiers et matériels, mais surtout une conquête des électeurs. Un scénario observé de plus en plus à l'approche de la présidentielle ! D'où notre interrogation sur les velléités de certains partis, petit en âge et par la taille .
Actuellement, les camps politiques affûtent leurs armes. Comme d'accoutumée, les leaders politiques connus ou pas, font des calculs "égoïstes". Objectif : tirer, au maximum, profit de l'échéance électorale, et ce, au détriment du peuple. Plus grave, ces politiciens considèrent les populations comme de simples tremplins dont ils se servent pour atteindre leurs fins. Sous nos cieux, la présidentielle rime avec la résurgence des partis politiques mort-nés ou fantoches.
Ces formations sont composées uniquement de leurs responsables et de leur proche entourage. Comment font-ils pour obtenir les signatures imposées et inhérentes à la création d’un parti politique? Mieux, Ils ne disposent ni de siège, ni de cellules de base à l’intérieur du pays.
Avant l'élection présidentielle, c'est le calme total, aucune activité sur le terrain. Et comme par enchantement, ces pseudos partis refont surface à la veille de la présidentielle. Et pour preuve, le « Front Républicain » vient d'être porté sur les fonds baptismaux. Un ramassis de partis politiques inconnus au bataillon (le Front Patriotique Uni, le Parti National Gabonais, le Rassemblement pour la Solidarité Nationale et l’Union Gabonaise Démocratique) !
A en croire les animateurs du "Front Républicain", ce nouveau-né « se veut un cadre par excellence d’orientations, de décisions et d’actions au sein duquel les partis signataires harmonisent leur stratégie en vue d’atteindre des objectifs communs. » Redondant! De quelles orientations et décisions parlent-ils ? Quels sont leurs objectifs ? Des questions méritant mûre réflexion et réponses. Sans être politologue, c'est un truisme de dire que les leaders du Front Républicain ont un agenda inavoué. A bon entendeur…