Célébrée en différé le 11 décembre courant, la Journée mondiale de la mer a permis au gouvernement de réaffirmer son attachement à la lutte contre la pauvreté et le chômage des jeunes.
Depuis plusieurs décennies, le Gabon est confronté au phénomène du chômage. Si rien n’est mis en œuvre pour parvenir à résorber ce mal social et économique, il pourrait prendre d’importantes proportions. N’empêche, dans le secteur maritime, l’on estime que des issues existent. Une idée que le ministère des Transports n’a pas rejetée à l’occasion de la célébration en différé, le 11 décembre courant, de la Journée mondiale de la mer. Adoptée par les Nations-unies sur la base de la Convention STCW de 1978, cette journée, habituellement célébrée le 30 septembre, vise à éveiller les consciences au rôle économique et écologique de la mer.
Pour le gouvernement, le thème annuel, «Education et formation maritimes», cadre parfaitement avec ses ambitions en matière de lutte contre la pauvreté et le chômage. «Cette journée vise à promouvoir les activités maritimes et à montrer l’importance stratégique que revêtent les transports maritimes dans le développement de l’économie mondiale», rappelle Ernest Mpouho Epigat, selon lequel la célébration de cet événement «devrait nous amener à prendre conscience de la pénurie de main d’œuvre, qui prévaut aujourd’hui dans les transports maritimes, et à envisager des solutions pour y faire face». Pour le ministre des Transports, une seule solution pourrait permettre au secteur de trouver la main d’œuvre nécessaire à son développement et l’empêcher de tomber dans la dépendance vis-à-vis de l’étranger : les perspectives de carrière. Convaincu de ce que l’intérêt des jeunes pour ce secteur contribuera à l’amélioration de l’économie nationale, il estime que «le choix de faire carrière dans le secteur des transports maritimes peut également ouvrir les portes à une grande variété d’emplois connexes, en terre comme en mer, conformément aux standards internationaux, aux besoins du marché et aux objectifs de développement de notre pays».