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Gouvernance politique : Vers un dialogue national
Publié le samedi 12 decembre 2015   |  Gabon Review


René
© Autre presse par DR
René Ndemezo`o Obiang, candidat du Parti démocratique gabonais (PDG-au pouvoir) à la mairie de Bitam


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L’Assemblée générale du Conseil national de la démocratie ayant retenu le principe d’une rencontre nationale, il appartient désormais au président de la République de la convoquer selon les formes requises.

L’assemblée générale du Conseil national de la démocratie (CND) s’est accordée sur le principe selon lequel l’annonce de la date du dialogue national soit faite par le président de la République lors de son adresse à la nation le 31 décembre prochain. Prévu sur 46 jours, entre mi-janvier et fin-février, cette rencontre, qui entend traiter les maux qui minent le bon fonctionnement de la République et prescrire des solutions capables de panser les plaies de l’élection anticipée du 30 août 2009, devrait accueillir près de 1 000 délégués, de toutes catégories sociales.

Si le président du CND peut se féliciter d’avoir avancé dans la réflexion inhérente à cette manifestation à laquelle sont conviés des associations légalement constituées, des confessions religieuses, des organisations non gouvernementales (ONG), des partis politiques, des avocats, des syndicats, la diaspora…, il reste que les thématiques à l’ordre du jour restent encore inconnues du grand public. Certains estiment qu’il s’agit là d’une stratégie murie par certains hommes politiques avides et dépourvus d’esprit patriotique pour adouber le président de la République et détourner le débat sur la réforme constitutionnelle. D’autres pensent qu’il s’agit d’une occasion de parvenir à un consensus national minimal et esquisser les contours des réformes institutionnelles exigées par une partie de l’opinion. «Je suis résolument favorable à un dialogue inclusif et sans tabou, sous l’égide de l’Onu, de l’Union africaine et de l’Union européenne pour résoudre la crise gabonaise. Je rejette catégoriquement qu’un tel dialogue, dont l’objet principal doit être la transparence électorale, puisse se faire dans le cadre du Conseil national de la démocratie, structure taillée sur mesure par Ali Bongo Ondimba», déclarait l’ancien ministre René Ndemezo’Obiang face aux Gabonais de la diaspora.

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