Pris en compte par l’édition 2015 du classement African Cities Growth Index (ACGI) la capitale gabonaise, Libreville, présente des potentialités à la baisse en termes de croissance inclusive.
Si Libreville, la capitale gabonaise peut encore se réjouir de sa stabilité politique, de sa politique d’accès à la santé, du développement de son système éducatif et de celui des infrastructures, un classement récemment réalisé par MasterCard baptisé African Cities Growth Index (ACGI) mettant à l’honneur 74 villes africaines dont Libreville remet toutes ces données positives en perspective.
En effet, contrairement à l’année dernière, Libreville enregistre un net recul, avec 42.637 points dans le classement de l’édition 2015 ACGI contre 45.893 en 2014. Elle est la troisième ville dans la tranche des villes moyennes à bas potentiel de croissance inclusive.
En clair, l’avenir semble peu rassurant pour Libreville car au fil du temps, les opportunités d’emploi susceptibles de favoriser la cohésion sociale et territoriale se feront rares pour les habitants en raison de l’augmentation progressive de la population de la capitale, souligne Mastercard.
En effet, sur les 1,8 millions d’habitants officiellement recensés au Gabon, Libreville compte la moitié de cette population. S’il faut s’appuyer sur ce classement, cela veut-il dire que Libreville et par ricochet le Gabon pourrait s’écarter de son objectif de développement humain puisque le modèle de croissance défini vise davantage de possibilité de développement socioprofessionnel pour tous?