Ulriche Moussavou, gabonais de 34 ans et employé à la Société des Brasseries du Gabon (SOBRAGA), a trouvé la mort, mardi, dans un accident de la circulation au village Agricole, à l’entrée de Kango. Le véhicule de marque Toyota Terios, immatriculé DW-656-AA, dans lequel se trouvait Ulriche Moussavou, qui était en compagnie de deux de ses collègues, Guy-Serge Minko Ndong, 40 ans et chauffeur dudit véhicule et Johann Freixas, un français âgé de 29 ans, ancien journaliste à Gabonéco, Economie+ Gabon et Consultant à la SOBRAGA, faisait le sens Ntoum-Kango quand subitement il a dérapé avant de se retrouver dans un canal d’évacuation d’eaux usées. Le choc a été d’une telle violence que le véhicule, fortement endommagé, a perdu un amortisseur et son pneu avant gauche. Ulriche Moussavou, le seul qui a perdu la vie au cours de cet accident, était assis à proximité du chauffeur, tandis que Johann Freixas, avait choisi de prendre place à la cabine arrière du véhicule, ne se doutant pas de ce qui allait se produire ce jour-là. Selon le témoignage d’Alphonse Mvie, habitant du village Agricole où s’est produit le drame, une défaillance mécanique, associée à un excès de vitesse seraient probablement la cause de l’accident. « J’étais assis dans mon hangar en compagnie de mon petit fils, lorsque je l’ai vu venir. Vu son allure et la manière avec laquelle il a quitté la chaussée, j’ai tout de suite compris que le chauffeur a dû être confronté à une panne mécanique, vu que son véhicule était le seul sur la voie. Dieu merci pour nous, le canal dans lequel il est tombé à freiné sa course. Sinon nous aussi on aurait pu y passer », explique le septuagénaire. « C’est à l’aide de mon arrache-clou que j’ai pu rapidement sortir le chauffeur qui était coincé », a-t-il ajouté. La mort du jeune Ulriche Moussavou ne s’explique pas puisque son côté n’a pas été très altéré, explique Obiang Nzoghe, un autre habitant d’Agricole, au regard de l’état du véhicule. Selon lui, c’est certainement un choc interne qui est à l’origine de sa mort, vu qu’il n’a pas subi de graves blessures externes pouvant l’expliquer. « Lorsqu’on l’a sorti du véhicule il semblait ne pas vraiment être touché, à comparer aux deux autres occupants qui, quant à eux, présentaient de graves blessures externes », a-t-il laissé entendre. Il a fallu le pragmatisme des agents de la Brigade de gendarmerie de Kango pour procéder à l’évacuation immédiate des accidentés vers la structure hospitalière la plus proche. Précisons que les trois agents de la SOBRAGA effectuaient, dans cette partie du pays, une mission de routine.