Un atelier de relecture et de validation du projet de document de politique nationale de protection sociale et des projets de textes liés a été ouvert le 10 décembre courant à Libreville.
Le gouvernement a lancé, le 10 décembre courant, l’atelier de relecture et de validation du projet de document de politique nationale de protection sociale et des projets de textes liés. Objectif : atteindre le double objectif d’égalité sociale et de couverture totale dans le pays. Si les travaux, qui réuniront des experts des organismes internationaux et ceux de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), relèvent d’une certaine importance pour le gouvernement c’est parce que, selon Marie Françoise Dikoumba, «l’objectif général (du document) est d’harmoniser les régimes de protection sociale existants et de contribuer au changement qualitatif des conditions de vie des individus et des familles».
Pour la ministre déléguée à la Prévoyance sociale, la validation technique du projet devrait permettre la mise en place d’un cadre juridique approprié en vue d’une meilleure application de la politique nationale de protection sociale. «Les travaux des experts vont permettre de traduire dans les faits l’un des vastes et ambitieux chantiers du septennat présidentiel, déjà exécuté à travers la Stratégie d’investissement humain du Gabon (SIHG) et les recommandations des premières Assises sociales, qui sont arrimées au projet de politique nationale de protection sociale», a-t-elle confié. Souhaitant que la relecture de l’ancien document aboutisse rapidement à une validation, le gouvernement dit vouloir corriger les limites du système de protection sociale. Parmi les points à améliorer, la question du financement est une des plus importantes. Pour les experts, la politique nationale de protection sociale, telle qu’elle est menée aujourd’hui, envisage des financements en fonction des domaines d’intervention. Or, à leurs yeux, les partenaires sociaux et le gouvernement doivent rechercher des stratégies de financement adéquates pour l’assurance sociale. Travailleurs, employeurs et Etat devront mettre en place des instruments permettant l’équilibre général des comptes de la sécurité sociale. Dans le même temps, davantage de financements seront nécessaires pour assurer la pérennité des services liés à l’assistance sociale, notamment les transferts sociaux.