La présidence de la République a annoncé une nouvelle avancée dans le cadre des recherches conduites dans le bassin fossilifère de Franceville par le géologue français de l’Université de Poitiers/CNRS.
Depuis le lancement de la campagne de fouille, effectuée en 2010, Ali Bongo semble porter un intérêt particulier aux recherches conduites par Abderrazak El Albani dans le bassin fossilifère de Franceville. Pour le président de la République qui considère que ces travaux ont un impact certain pour l’humanité et la connaissance du monde et de la vie terrestre, le fait que ceux-ci soient menés dans le pays ajoute à sa fierté. C’est donc particulièrement ravi qu’il a annoncé et salué, le 9 décembre dernier, une nouvelle avancée scientifique induite par ces travaux, alors que ce bassin fossilifère révèle ses richesses depuis ces cinq dernières années. «En examinant des roches océaniques de plus de deux milliards d’années, les chercheurs révèlent que la concentration de l’arsenic a varié au cours des temps géologiques», rapporte la présidence de la République, qui croit savoir que ce stress environnemental aurait signifié les prémices de l’adaptation et de l’émergence de la vie. Une hypothèse rendue possible par la découverte des Gabonionta, ces fossiles qui ont déplacé le curseur de l’origine de la vie multicellulaire de 1,5 milliards d’années et fait du Gabon l’un des berceaux de la vie.
L’on rappelle, par ailleurs, que, outre la présidence de la République, les recherches d’Abderrazak El Albani de l’Université de Poitiers/CNRS, auxquelles participent des étudiants gabonais, ont reçu le soutien du Centre national pour la recherche scientifique et technologique (Cenarest), de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), de l’Institut gabonais de l’image et du son (Igis), et, en France, de la région Poitou-Charentes et du ministère des Affaires étrangères.