L'échange, qui s'est presque transformé en altercation entre le Comité interministériel d'audit et de certification de la dette intérieure de l’État (CIACDIE) et les représentants des PME/PMI, est, selon le président du Conseil gabonais du patronat (CGP), Francis Evouna, une "supercherie" de plus orchestrée par l’État.
DIX jours après sa mise en service, le Comité interministériel d'audit et de certification de la dette intérieure de l’État (CIACDIE) a organisé, le lundi 7 décembre dernier, à la chambre de commerce, une première rencontre avec les PME/PMI gabonaises. Il a été question, pour le comité, de soumettre un chronogramme visant le règlement de la dette intérieure aux représentants d’entreprises réclamant des créances à l’État. Mais aussi d'avoir leurs avis et propositions sur le sujet.
Mais cette rencontre, qui s'est presque transformée en altercation entre l'administration publique et les PME/PMI est, selon le président du Conseil gabonais du patronat (CGP), Francis Evouna, une supercherie de plus orchestrée par l’État. Car, avance-t-il, le gouvernement ne s’est jamais empressé de régler la dette intérieure, au vu des nombreuses promesses faites déjà dans le passé.