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Elections 2016 : « Les jeunes du Mapane » installent leurs représentants à Kinguélé
Publié le lundi 7 decembre 2015   |  Agence Gabonaise de Presse




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Le président du Rassemblement des jeunes patriotes gabonais (RJPG), Gaël Koumba Ayouné, présenté comme le ‘‘général des Forces armées du Mapane’’, un groupe de pression composé des jeunes des quartiers sous-intégrés de Libreville qui entendent peser sur la l’élection présidentielle et les législatives de 2016, a installé ce samedi les représentants de son mouvement au quartier Kinguélé.

« Nous sommes le RJPG, c'est-à-dire le Rassemblement des jeunes patriotes gabonais. Nous avons l’ambition de réunir la jeunesse pour qu’elle soit un peu respectée dans notre pays. Car, comme je l’ai dis lors de mes passages dans d’autre quartiers, la jeunesse représente plus de 60% de la population », a déclaré le président du RJPG qui entend réunir avant les six prochains mois les jeunes de tous les quartiers défavorisés de Libreville avec en ligne de mire les élections de 2016.



« Nous les jeunes, si on s’entend aujourd’hui, on peut décider qui sera le député ou le président dans notre pays. Il suffit qu’on décide que le bon candidat pour la jeunesse c’est tel candidat, on se met derrière lui, on le vote et c’est fini », a-t-il argumenté, s’appuyant sur des calculs arithmétiques pour démontrer aux jeunes des quartiers sous-intégrés qu’ils sont les véritables détenteurs du pouvoir électoral.



« Le RJPG veut faire prendre conscience à toute la jeunesse qu’on se prostitue pour rien à nous faire transporter comme des cabris pour les miettes qu’on nous donne, puisqu’en réalité c’est nous qui avons le véritable pouvoir », a clamé Gaël Koumba Ayouné promettant que comme l’indique leurs T-shirts, « La révolution viendra du Mapane ».



M. Koumba Ayouné a cette fois encore demandé une minute de silence « pour les morts de la voie express » estimant que « si l’Etat avait compris que une voie à grande vitesse nécessité des passages piétons » ces victimes d’accident de la route seraient encore en vie. Il a ensuite annoncé la saisine à ce propos la Commission nationale des droits de l’Homme promettant que « au moment opportun l’Etat répondra de ses actes, ou plutôt de ses ratés ».



Lors d’une précédente sortie au quartier Plein –Ciel voisin, ces jeunes du Mapane s’étaient réservé le droit de porter plainte à l’Etat gabonais car fasse au danger qu’ils encourent sur ce boulevard ils pensent avoir le droit de bénéficier de passerelles piétonnes.



Aussi critiques qu’exigeants vis-à-vis du pouvoir et de l’opposition, dont pour eux certains membres sont comptables du mal développement du Gabon, « les jeunes du Mapane » s’insurgent d’avoir été trop souvent marginalisés. Soucieux de changer par le vote leur devenir, pour eux le principe d’un homme, une voix devient « un vote est égal à un job ».


LPM/

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