Libreville, Gabon – L’opposant Pierre Claver Maganga Moussavou, accusé récemment à tort ou à raison d’enlèvement d’un enfant par la communauté Apindzi à Mouila (sud du pays), dénonce une diffamation orchestrée contre lui par des mal intentionnées pour le dénigrer.
« Toute cette diffamation aurait pu conduire cette dame exactement en prison », a déclaré dans un bref entretien exclusif à Gabonactu.com, Pierre Claver Maganga Moussavou, maire de Mouila, la capitale provinciale de la Ngounié. Il a accordé cette entrevue dans sa permanence politique à Libreville.
A l’origine de l’affaire, une dame travaillant au gouvernorat de Mouila était soupçonnée de vendre illicitement les terrains. Selon l’homme politique, c’est un militaire qui a attiré son attention. Ce dernier entreprenait les travaux de sa maison dans une zone interdite, réservée à l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), à zéro mètre de l’aéroport de Mouila.
« Quand moi le maire en tant que premier magistrat de la ville et officier de police judiciaire je dis à cette dame évitez de faire cela, les gens s’offusquent et qu’en plus de cela on dit que le maire a enlevé un enfant », a déploré le président du Parti sociale-démocrate (PSD), indiquant sa démarche conforme au rôle qui lui assigné par la loi, celui d’officier de police judiciaire.
Tout en se refusant de porter plainte et en restant au-dessus de la mêlé, Pierre claver Maganga Moussavou a toutefois fustigé le comportant complice qui règne au sein du gouvernorat de Mouila. « Cette dame se sert du gouvernorat pour vendre frauduleusement les terrains », a-t-il dénoncé.