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Adduction d’eau : Guy-Bertrand Mapangou sur le terrain
Publié le vendredi 4 decembre 2015   |  Gabon Review


Guy-Bertrand
© Gabon Review par DR
Guy-Bertrand Mapangou, à Ntoum.
Le ministre de l’Energie a effectué une visite sur les sites de production d’eau potable de Ntoum, le 3 décembre courant.


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Le ministre de l’Energie a effectué une visite, le 3 décembre courant, sur les sites de production de la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), dans la commune de Ntoum. Guy Bertrand Mapangou a entamé son périple par la nouvelle station de traitement des eaux résurgentes de l’ex-carrière de CimGabon, où la SEEG a engagé une deuxième phase de travaux intermédiaires pour élever le niveau de production quotidien et le porter à 230 000 m3/jour. D’une capacité de production de 15 000 m3/jour, soit l’équivalent de la consommation quotidienne de 100 000 habitants, cette nouvelle unité de traitement sera mise en service en début d’année 2016. Elle permettra de remettre complètement «en eau» les réseaux de Libreville. C’est donc dire l’importance de cette infrastructure financée sur fonds propres par la SEEG à hauteur de 5 milliards de francs.

Guy Bertrand Mapangou a ensuite poursuivi sa visite sur les sites de captage d’eau de Mbe, Meba et Saza, ainsi que sur les usines de Ntoum 5 et 6. «Nous sommes peinés par ce qui se passe sur Libreville : le manque d’eau dans plusieurs quartiers. Et nous sommes venus voir comment faire pour atténuer, dans quelques semaines ou dans quelques mois, ce phénomène», a-t-il déclaré. «La première chose que nous avons donc en vue ensemble c’est la construction de l’usine de mobilisation des eaux souterraines à Cim Gabon, qui va produire 76 000 m3 d’eau pour un besoin de 270 000 m3 d’eau sur Libreville. Actuellement, nous produisons sur Ntoum 3, 4, 5 et 6, soit en moyenne 215 000 m3 d’eau/jour pour une demande en eau de 270 000 m3/jour. Il y a donc un gap de 60 000 m3 d’eau pour que tout Libreville et sa périphérie aient de l’eau de manière continue», a-t-il fait savoir.

L’unité de production de CimGabon devrait produire les 16 000 m3 d’eau escomptés pour essayer de soulager les populations, notamment à Nzeng-Ayong, Bel-Air, Ondogo, Bambouchine, Bikélé, Akournam, Angondjé… «L’objectif est donc de pousser les opérateurs à faire mieux et je crois que des efforts dans ce sens sont déjà réalisés par la SEEG. Nous tablons également sur des prévisions de la station à venir de Ntoum 7, avec une production de 140 000 m3 d’eau/jour», a indiqué le ministre de l’Energie, précisant qu’avec cette unité, «les besoins en eau du Gabon devraient être couverts jusqu’en 2030, au moins». Par ailleurs, le déficit en eau potable est également observable à l’intérieur du pays. «Il n’y a pas que Libreville mais également d’autres villes et agglomérations à l’intérieur du pays, qui sont dans la même situation», a reconnu Guy Bertrand Mapangou. «Ce sont les mêmes solutions à tous les niveaux. Partant du concept des eaux souterraines de Cim Gabon et de la réalisation à venir de Ntoum 7, ce schéma peut être adapté à Mouila, Makokou ou encore Oyem, pour ne citer que ces villes», a-t-il dit, ajoutant : «Nous sommes conscients de l’importance du stress des populations : où il y a des hommes, il faut de l’eau car l’eau c’est la vie !».

Pour rappel, l’usine de Ntoum est constituée de quatre files de production d’eau potable avec Ntoum 3, 4, 5 et 6, dont les capacités de productions sont : Ntoum 3 & 4, 77 000 m3/jour venant des forages des calcaires de Ntoum ; et Ntoum 5 & 6, soit une production globale de 210 000 m3/jour alors que le demande en eau actuelle est de 270 000 m3/jour.

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