C’est en ces termes que le père Casimir s’est adressé aux forces de sécurité présentes hier à la messe consacrée aux obsèques du général Jean-Claude Ella Ekogha. Un culte d’hommage auquel un parterre d’invités de marque a pris part.
LA dépouille de Jean-Claude Ella Ekogha a été accueillie à la cathédrale Notre-Dame de l’Assomption hier en matinée. Toutes les personnes présentes ont tenu, chacune à sa manière, à rendre à l’ancien chef d’état-major des Forces armées un ultime hommage. Présidence de la République, membres du gouvernement (anciens et nouveaux), représentants des institutions constitutionnelles, forces de sécurité et de défense, parents, amis et connaissances ont suivi le culte célébré par le père Casimir.
Devant l’expression de la douleur, de tristesse affichée par l’assistance, le choix des textes lus ce jour était signe de consolation et d’espoir. Ainsi, dans son homélie, le célébrant a mis en exergue les valeurs reconnues au disparu.
Aussi s’est-il adressé aux militaires et à la famille éprouvée par la séparation. « Immense douleur pour les espoirs et désarroi pour les proches », a dit le célébrant, avant de prodiguer des conseils aux hommes de corps qui, selon lui, devraient être à l’image de celui qu’ils pleurent aujourd’hui.