"Le satellite est en train de passer dans notre zone de couverture !" Sur la commune de Ntoum, à une trentaine de kilomètres de Libreville, dans la forêt équatoriale, la parabole géante se met tranquillement en mouvement, la gueule d'acier ouverte vers le ciel.
Sur un rayon de 2.800 km couvrant 23 pays, du Sahara à l’Afrique australe, les images captées par cette antenne de réception satellite vont permettre d’établir des relevés extrêmement précis du sol africain.
Objectif: mieux protéger un environnement menacé par les grandes sécheresses, les pollutions marines ou encore l’exploitation forestière.
L’idée du projet Ageos (Agence gabonaise d’études et d’observation spatiale) – financé pour neuf millions d’euros par un accord de conversion de dette géré par l’Agence française de développement – est née en 2007 lors de négociations internationales sur le climat.... suite de l'article sur Jeune Afrique