Le Bissau-Guinéen analyse la position du continent sur l’échiquier environnemental mondial. Entre la nécessité de faire entendre sa voix et l’immensité du chantier à venir.
Secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique depuis 2012, Carlos Lopes sera présent à Paris à l’occasion de la COP21 pour apporter, avec les équipes du Fonds spécial de Clim-Dév, un soutien aux négociateurs africains. Quelques jours avant l’ouverture de l’événement, il nous a rendu visite au siège de Jeune Afrique.
Avec franchise, il a reconnu le manque d’engagement du continent dans la lutte contre le changement climatique et l’échec des mécanismes de financement. L’économiste reste néanmoins optimiste sur la capacité de l’Afrique à bâtir un modèle de développement durable. Morceaux choisis.
Jeune Afrique : À l’occasion de la COP21, presque tous les pays africains ont fait des propositions pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Mais le continent n’en représente que 3 %, ces engagements sont-ils importants ?