Présent au Japon au 13e colloque de l’Union internationale des télécommunications (UIT), consacré aux indicateurs des télécommunications/TIC dans le monde (WTIS), le ministre de l’Economie numérique est allé promouvoir la politique publique en la matière.
A Hiroshima au Japon, du 30 novembre au 2 décembre, se tient le 13e colloque organisé par le Bureau de développement des télécommunications (BDT) de l’Union internationale des télécommunications (UIT), consacré aux indicateurs des télécommunications/TIC dans le monde (WTIS). Ce rendez-vous qui constitue la principale instance mondiale pour l’examen des statistiques internationales sur les Tic, rassemble des responsables des autorités nationales de régulation des télécommunications et des offices nationaux de la statistique, des chefs d’entreprises et plusieurs ministres. Au nombre de ceux-ci, Pastor Ngoua N’neme. Le ministre de l’Economie numérique et de la Poste en a profité pour promouvoir la politique du Gabon en matière de télécommunications et des Tic.
Il s’est agi pour lui de montrer aux yeux du monde la volonté du Gabon de faire du secteur des télécommunications et du numérique un des plus performants d’Afrique alors que «le Gabon fait face à plusieurs défis majeurs, au nombre desquels la pauvreté, qui représente 30% des foyers et le chômage élevé, qui atteint en moyenne 27% de la population active mais surtout les jeunes». Dans sa déclaration, Pastor Ngoua N’neme n’a pas manqué de dire toute la place de l’environnement dans les ambitions du Gabon. Couvert par la forêt à 88%, le pays s’est engagé dans une démarche de gestion durable de ses ressources naturelles entre la conservation pour les générations futures et la qualité de vie, d’une part, et l’exploitation pour résoudre les défis de pauvreté et du chômage, d’autre part. Une démarche que le ministre de l’Economie numérique et de la Poste a dit reposer sur l’appropriation des Tic, notamment grâce à la récente mise en service de l’Agence gabonaise d’études et d’observations spatiales (Ageos), qui devrait permettre d’aboutir à une meilleure surveillance de la forêt. Pour la partie liée aux statistiques, elle sera assurée par l’Agence nationale de la statistique, des études démographiques, économiques et sociales (Ansedes). Une nouvelle structure, dont la création a aussi été vantée durant ce colloque.
Le ministre de l’Economie numérique et de la Poste a rappelé que «le secteur des Tic, socle du pilier «Gabon des services» et un des trois moteurs de croissance du Plan stratégique Gabon émergent, a connu ces six dernières années un essor important, marqué par l’apparition de plusieurs opérateurs et la mise en œuvre du Plan Gabon numérique, fondé sur le développement d’infrastructures numériques large bande de rang mondial soutenu, avec l’adhésion au câble ACE, par la multiplication par huit de la connectivité internationale, qui est passée de 800 gigabit/s à 6400gigabits/s et le lancement de la construction d’un réseau national en fibre optique interconnecté aux autres pays d’Afrique centrale qui devrait couvrir l’ensemble du pays en un maillage de 6000 km». Pour lui, «les TIC sont un puissant levier de croissance mais aussi de transformation sociale (qui participent) d’ores et déjà, de manière significative à l’amélioration des principaux indicateurs macroéconomiques et au développement de l’activité économique et sociale». «C’est donc avec un intérêt particulier que le Gabon a participé à ce 13e symposium. Il y voit une occasion de renforcer ses capacités permettant de saisir les tendances futures du secteur et de bâtir un système de mesures capables de rendre compte de son évolution et d’asseoir des politiques efficaces de développement du secteur», a-t-il fait savoir.
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