LIBREVILLE - Le 2ème vice-président du Sénat, Mme Georgette Koko a affirmé lundi, lors de la mise en place de la Commission nationale consultative pour la décennie de la femme, que les femmes sollicitent une représentativité de 50% à parité avec les hommes d’ici à 2025. « Les femmes sollicitent, au cours de cette décennie, le relèvement des 30% de représentativité qu’on leur a concédé à 50%, afin d’avoir une parité comme d’autre pays », a clamé Mme Koko, lors de la cérémonie d’installation des membres de la Commission nationale consultative pour la décennie de la femme, par le 1er vice-Premier ministre Paul Biyoghe Mba.
En 2012, devant le Parlement réuni en congrès le président gabonais avait demandé une représentativité de 30% de femmes de même que 30% de jeunes notamment sur les listes électorales et dans les instances de décision. Trois ans après, les Gabonaise en veulent plus.
Georgette Koko a affirmé que la problématique de la situation de la femme est une préoccupation universelle. Elle a toutefois regretté des écarts de représentativité de la gent féminine dans les instances de décision au Gabon. « Malgré quelques avancées significatives en matière de promotion de la femme dans notre pays, celle-ci se heurte encore à des défis majeurs, tels qu’une faible participation aux institutions ou aux organes de prise de décision, avec 11 femmes au gouvernement sur 41, 18 femmes sur 102 sénateurs, 18 femmes sur 120 députés, 6 mairesses sur 45 maires centraux et une femme préfet », a-t-elle constaté.
La situation de la femme est encore plus fragilisée par la pauvreté, la recrudescence des violences basées sur le genre et la discrimination à leur égard, la spoliation de la veuve et de l’orphelin a-t-elle regretté.
Décrété par le président de la République, Ali Bongo Ondimba en mars dernier, la décennie de la femme vise à soutenir les femmes et à apporter des solutions spécifiques et pérennes aux maux qui minent la promotion des Gabonaises