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Santé génésique : De nombreux bébés naissent trop tôt au Gabon
Publié le mardi 1 decembre 2015   |  Gabon Review




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Le Gabon fait partie des 10 pays qui détiennent les taux de naissances prématurées les plus faibles pour 100 naissances vivantes, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Avec 16,3% de naissances avant terme, notre pays se situe à la quatrième place des zones qui détiennent les taux de naissances prématurées les plus faibles

Les taux de naissances prématurées sont en hausse dans presque tous les pays disposant de données fiables. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) établit à 15 millions le nombre de bébés prématurés chaque année. Ce qui représente plus d’un bébé sur 10. Or, plus d’un million d’enfants décèdent chaque année en raison de complications liées à la prématurité. «Bon nombre de survivants souffrent d’une incapacité à vie, notamment en matière d’apprentissage, et de troubles visuels et auditifs», indique l’OMS.

Malgré sa légendaire inefficacité, le système de santé gabonais parvient à s’offrir la quatrième place des 10 pays qui détiennent les taux de naissances prématurées les plus faibles. Notre pays enregistre un taux de naissances prématurées de 16,3%, derrière le Pakistan (15,8%) et devant la Mozambique avec 16,4. « Les grossesses multiples, les infections et maladies chroniques comme le diabète et l’hypertension ainsi que l’influence génétique seraient les causes courantes de naissances prématurées», souligne l’OMS.

Plus de 60% des naissances prématurées surviennent en Afrique et en Asie du Sud, mais il s’agit vraiment d’un problème planétaire. Dans les pays les plus pauvres, on compte en moyenne 12% de bébés nés prématurément contre 9% dans les pays à revenu plus élevé. Au sein même des pays, les familles les plus modestes présentent un risque accru. «Les taux de survie présentent des inégalités frappantes d’un pays à l’autre. Dans les pays à faible revenu, la moitié des bébés nés à 32 semaines (deux mois trop tôt) décèdent en raison d’un manque de soins réalisables et abordables comme le maintien au chaud, l’allaitement et les soins de base pour traiter les infections et les problèmes respiratoires. Dans les pays à revenu élevé, la quasi-totalité de ces bébés survivent», relève l’analyse des données statistiques recueillies par l’OMS.

L’OMS assure que plus des trois quarts des bébés prématurés peuvent être sauvés si on leur prodigue des soins efficaces et peu dispendieux. Par exemple, des injections de stéroïdes anténatales pour les mères qui ont des contractions prématurées dans le but de renforcer le développement pulmonaire du fœtus ou la «méthode kangourou» lorsque l’enfant bénéficie d’un contact peau à peau sur la poitrine de sa mère qui l’allaite fréquemment voire des antibiotiques pour combattre les infections. «Pour aider à réduire les taux de naissances prématurées, il faut améliorer les soins dispensés aux femmes avant, entre et pendant les grossesses. Un meilleur accès aux contraceptifs et une plus grande autonomie pourraient également aider à réduire le nombre des naissances prématurées», recommande l’OMS.

Les 10 pays détenant les taux de naissances prématurées les plus faibles pour 100 naissances vivantes sont le Malawi: 18,1 pour 100, les Comores (16,7), la République du Congo (16,7), le Zimbabwe: (16,6), la Guinée équatoriale (16,5), le Mozambique (16,4), le Gabon (16,3), le Pakistan: (15,8), l’Indonésie (15,5) et la Mauritanie (15,4).

Ceux possédant les taux les plus élevés de naissances prématurées sont l’Inde avec 3.519.100 de cas, la Chine (1.172 300), le Nigeria (773.600), le Pakistan (748.100), l’Indonésie (675.700), les États-Unis (517.400), le Bangladesh (424 100), les Philippines (348.900), la République démocratique du Congo (341.400) et le Brésil (279.300).

Pour rappel, est considéré comme prématuré un bébé né vivant avant 37 semaines de gestation. Cette notion recouvre trois sous-catégories: la prématurité extrême (moins de 28 semaines), la grande prématurité (entre la 28e et la 32e semaine) et la prématurité moyenne voire tardive (entre la 32e et la 37e semaine), explique-t-on sur le site internet de l’OMS.

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