Libreville – La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), filiale du Groupe français Veolia Vivendi qui monopolise depuis la nuit de temps la distribution d’électricité et d’eau potable dans le pays, a une fois de plus causé du tort aux habitants des Pk6,pk7 et pk8, des quartiers mitoyens du 3ème et 6ème arrondissement de Libreville.
Pendant deux jours (le 23 au 25 novembre 2015), les ménages de ces quartiers sous-intégrés, sont restés plongés dans une interminable obscurité et les conséquences sont incalculables.
« Tous les aliments sont pourris. Je ne sais pas comment faire avec les enfants », se lamente une habitante du pk6, Marie Komba. La dame a six enfants en charge. Ses emplettes alimentaires faisandées étaient composées des poissions, viande, poulets et autres ails de dindes. Mme koumba est loin d’être un cas isolé. Des dizaines des familles concernées par la situation accablante ont subi les mêmes désagréments.
Les ménages ont perdu l’essentiel de leurs vivres frais. Puisque les congélateurs n’étant plus alimentés par l’électricité. Associé à cette difficile équation dans les foyers, les problèmes existentiels liés au manque de nuits paisibles des habitants. Les climatiseurs et autres ventilateurs, appareils contribuant à dissiper la chaleur et les moustiques dans les maisons n’ont pas fonctionné durant deux jours. Le calvaire des populations est resté total.
Les deux nuits d’enfer des habitants des pks dénotent d’un véritablement « essoufflement » de la SEEG vis-à-vis de ses usagers, avancent certaines personnes lésées en colère. La SEEG n’a pas communiqué sur ce qui s’apparente à un mauvais délestage.
Selon certains témoignages recueillis sur le terrain, l’origine de la longue coupure d’électricité serait liée à un accident. Lors de la pluie torrentielle du 23 novembre dans l’après-midi, un vieillissant gros arbre situé au niveau du tournant de pk6 serait tombé sur un câble électrique. Une panne que les techniciens ont peiné à résoudre. Il fallait deux jours pour qu’ils arrivent à bout.