La Cour constitutionnelle a constaté le 19 novembre dernier, la vacance du poste de maire PDG de la commune de Bitam, suite à la requête de destitution introduite par le secrétariat exécutif du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), a indiqué une source proche de la haute juridiction.
« Etant donné que M. Edou Nkoulou occupait les fonctions de Maire de la commune de Bitam, il y a lieu de constater la vacance de ce poste », indique le délibéré de la Cour constitutionnelle dont l’AGP a obtenu copie et qui indique qu’« Il sera procédé à une élection partielle dans les huit jours qui suivent la ratification de la présente décision à l’autorité de tutelle », poursuit le texte.
Le maire destitué, remplacé de facto par son plus proche colistier, M. Oscar Evouna Mintsa, lors de la prochaine élection, avait été exclu de son parti pour trahison.
Il lui a été reproché de « connivence, duplicité et intelligence » avec l’Opposition notamment lors de l'élection législative partielle du 8 août dernier qui avait vu l’élection du candidat de l’Union nationale (UN, opposition), Patrick Eyogo Edzang sur une courte victoire face au candidat du PDG, Pastor Ngoua N’neme.
Le 16 novembre 2015 le greffe de la Cour constitutionnelle avait enregistrée une requête du PDG, représenté par le secrétaire général adjoint, Dieudonné Dibady Mayila, aux fins de faire constater la vacance du siège de l’élu du conseil municipal de la commune de Bitam, Clotaire Edou Nkoulou et de voir procéder à son remplacement par M. Oscar Evouna Mintsa.
Suite à son exclusion, l’ancien maire de Bitam avait organisé un grand meeting au cours duquel il a affirmé, malgré tout, son soutien au président de la République, par ailleurs président du PDG.