Au lieu de ce samedi, c’est finalement le mercredi 2 décembre prochain que l’historien gabonais, Frédéric Meyo-Bibang, décédé le week-end dernier à Libreville, à l’âge de 83 ans, sera inhumé dans son village natal à Nkoltang, à 27 km de Libreville, a appris l’AGP de source familiale.
Auteur de cinq ouvrages dont le plus célèbre reste “Le Gabon, Le monde“, M. Meyo-Bibang menait une lutte contre une tumeur au cerveau qui finalement a eu raison de l’ancien époux de l’artiste « Maman Dédé » de qui il a eu 9 garçons qui portent chacun le nom d'une province du Gabon.
Plusieurs générations d’apprenants gabonais gardent en mémoire cette phrase « L’histoire est le récit de ce qui s’est passé autrefois(…) », tirée de son livre ‘’ Le Gabon, Le Monde’’, édité par l’Institut pédagogique nationale et publié aux éditions Hatier.
Ce manuel de référence, utilisé dans l’enseignement du 1er degré, a été retiré des programmes pédagogiques depuis la fin des années 1990, au profit d’une nouvelle collection adaptée au nouvel environnement éducatif.
Frédéric Meyo-Bibang était considéré, par ceux qui l’on connu, comme un homme intègre, modeste, mais surtout un témoin sûr de l’histoire du Gabon. C’est donc une bibliothèque de l’histoire du pays qui vient de s’éteindre.
Il fut l'un des principaux artisans de la réforme du système d'enseignement gabonais à partir des années 1980, notamment par la rédaction du livre "LE GABON, LE MONDE" et celui de Géographie intitulé "Notre pays le Gabon" (édition EDICEF), co-écrit avec son collègue, ancien de l'Institut pédagogique national (IPN), Jean Martin Nzamba.