UNE réflexion-formation s’est déroulée dernièrement dans l’univers du football gabonais, à l’initiative des gestionnaires du National-Foot 1. Thèmes abordés : les droits télé, le montage des dossiers de vente des droits, la redistribution des différents produits du championnat, la gestion des télévisions ayants droit, etc. Les droits de télévision, comme l’a rappelé, mardi dernier, le président de la Ligue nationale de football professionnel (Linafp), Brice Mbika Ndjambou, « sont, ailleurs, un axe primordial de rentabilité financière pour les championnats professionnels ».
Dès lors qu’elle a acquis une expertise dans le domaine des droits télé, la Linafp, dont le souci est de faire « l’appel à candidatures » pour retenir l’organe devant diffuser les rencontres, « veut atteindre une rentabilité financière symbolique qui prendra de l’épaisseur sur la durée ».
La Linafp, selon son premier responsable, voudrait aussi inverser une tendance faussement établie chez nous, qui veut que le propriétaire d’un produit soit obligé de payer pour la diffusion de celui-ci dans les chaînes de télévision, alors que ledit produit alimente leurs programmes. « Aucune caméra n’entrera dans un stade si la Linafp a un partenaire. Le fonctionnement actuel des choses doit s’arrêter et la Linafp va tout faire pour changer cette mentalité », a promis le président de la Linafp.
