’Union : Cinq mois après l’inauguration du Complexe métallurgique de Moanda (C2M), comment se porte l’activité au sein de l’usine ? Avez-vous déjà obtenu des commandes fermes de la production du C2M ?
Johann Carette : La production de silico-manganèse commence à se stabiliser. Les deux fours fonctionnent et nous sommes, pour le dernier mois (octobre), à environ 65% de la capacité nominale des fours. L’augmentation de capacité se poursuivra en 2015 et 2016 et nous comptons atteindre les performances nominales, en volume et qualité vers la fin 2016, soit un peu plus de deux ans après le démarrage du premier four.
La transformation des minerais est une activité très polluante. Quelles sont les dispositions prises par la Comilog pour éviter les risques d’impacts environnementaux, quand on sait que des populations villageoises vivent à proximité de l’usine ?
La transformation des minerais est une activité industrielle et elle obéit à des règles. Pour la construction du complexe métallurgique de Moanda, la Comilog s’est alignée sur les meilleurs standards internationaux et reste conforme aux dispositions en vigueur en République gabonaise. Aussi, l’ensemble de l’étude d’impact et environnementale a-t-il été soumis à l’appréciation de l’administration gabonaise.
