Le Gabon figure au 9e rang des pays africains où il fait bon entreprendre. Notre pays se classe néanmoins 86e sur 132 nations au niveau mondial.
Classant 132 pays dans le domaine de la promotion de l’entrepreneuriat, le Global entrepreneurship index 2016 vient d’être publié par le Global Entrepreneurship and Development Institute (Gedi). Un premier chiffre se dégage du rapport, qui indique que le monde est actuellement à 52% de ses capacités entrepreneuriales. Ce classement se base sur de nombreux critères, dont la perception de l’entrepreneuriat par la société, les compétences en matière de création de start-up, le niveau d’usage d’internet, le niveau de corruption, la liberté économique et la profondeur du marché des capitaux. «Notre indice donne aux décideurs un outil pour comprendre les forces et faiblesses entrepreneuriales de leur pays, leur permettant ainsi de mettre en œuvre des politiques qui favorisent l’esprit de l’entreprise productive», explique le Gedi.
Le classement mondial des pays les plus avancés en matière d’entreprenariat est dominé par les Etats Unis, suivis du Canada, puis de l’Australie. Sur le continent africain, l’Afrique du Sud est leader, suivi de la Tunisie et du Botswana. Avec un score de 27,8 sur 100, le Gabon se classe 9e sur le plan africain et 86e au plan mondial, soit une progression par rapport à 2015, quand il était classé 106e sur 144 pays. Notre pays enregistre ses meilleurs scores dans la perception de l’entrepreneuriat par la société (0,61), la compétition (0,48) et les processus d’innovation (0,45). Il pêche en ce qui concerne le niveau d’usage d’internet (0,14), les compétences en matière de création de start-up (0,09) et le risque capital (0,08).
Pour rappel, le Global entrepreneurship index est un projet conjoint avec le Global entrepreneurship network, plate-forme de programmes et initiatives visant à créer un écosystème entrepreneurial mondial. Le Global entrepreneurship index reconnaît que l’entrepreneuriat peut signifier des choses très différentes selon le contexte économique et institutionnel. En conséquence, il combine les données individuelles avec celles qui décrivent les institutions nationales, ainsi que les structures économiques et démographiques.