Nommé récemment au poste de président du conseil d’administration de la caisse de stabilisation et de péréquation (CAISTAB), Guy Christian Mavioga, président du bloc démocratique chrétien (BDC) et porte-parole de la majorité républicaine pour l’émergence a officiellement pris ses fonctions le 19 novembre 2015 à Libreville.
Le nouveau promu s’est engagé à donner un nouveau souffle à l’institution et à relancer véritablement la filière café-cacao : « Nous devons avoir le courage de relancer la filière café-cacao en visant au moins une production de 10 000 tonnes à l’horizon 2025. Nous devons sans réfléchir, nous engager dans le programme GRAINE, grâce aux cultures associées pour participer à l’autosuffisance alimentaire. Nous devons par ailleurs avoir un regard particulier sur la péréquation des consommations courantes, tant voulue par l’Etat gabonais depuis 40 ans. Sur le plan des hydrocarbures, il me semble urgent de trouver une solution efficace pour garantir à l’Etat un stock de sécurité de produits pétroliers pour une période de 3 mois », a-t-il déclaré.
De même, il a appelé à l’arrêt de la gabegie au sein de la CAISTAB « pour donner plus de dignité et d’équité à l’ensemble du personnel », invitant les uns et les autres à plus de « cohésion » pour atteindre les objectifs fixés.
Le secrétaire général du ministère de l’économie qui a présidé la cérémonie d’installation du nouveau promu, en bon père de famille, n’a pas été avare de conseils : « Vous avez la charge de diriger, coordonner et manager cette institution. Un chef travaille avec tout le monde. Autour de vous, il y a des compétences et c’est à vous d’être un bon manager, afin de permettre une bonne collaboration entre les personnels. Il ne s’agit pas d’une affaire de clan, de religion, de famille ni de parti politique, mais d’une entreprise qui est un outil de développement. Mettez-vous au travail et montrez que la CAISTAB a encore de l’avenir », a-t-il dit à l’endroit du nouveau PCA.
Le conseil d’administration de la CAISTAB a pour mission d’arrêter les comptes de chaque exercice, de préciser les objectifs de la société et l’orientation de l’administration et assurer le contrôle permanent de la gestion, selon le mode de direction retenu par le directeur général.