L’Union Nationale, née de la fusion du MAD de feu Pierre Claver Zeng Ebome, du RNR de Gérard Ella Nguema et de l'UGDD de Zacharie Myboto, connait depuis la mort d’André Mba Obame une indifférence totale de la part des militants autrefois très engagés. Beaucoup d’entre eux, disent ne plus se retrouver dans la démarche politique de leur parti. Il ressort de nos échanges avec certains que seul le congrès, peu ramener la confiance et la sérénité au sein du parti.
L'Union Nationale, née de la fusion du MAD de feu Pierre Claver Zeng Ebome, du RNR de Gérard Ella Nguema et de l'UGDD de Zacharie Myboto, connait depuis la mort d’André Mba Obame une indifférence totale de la part des militants autrefois très engagés. Beaucoup d’entre eux, disent ne plus se retrouver dans la démarche politique de leur parti. Il ressort de nos échanges avec certains que seul le congrès, peu ramener la confiance et la sérénité au sein du parti.
L’un d’eux, ne passant pas par quatre chemins, affirme même que « s’il n’y a pas de congrès l’Union Nationale va se dissoudre cette fois d’elle même, son bureau directeur est provisoire, un bureau ne peut pas rester provisoire à vie». Des propos soutenu également par une cadre du parti, qui lors de notre entretien affirmait: « un congrès s’impose pour notre parti et beaucoup des membres du parti, pensent comme moi», avant d’ajouter : « nous sommes entrain de perdre en crédibilité parce que notre discours politique n’est plus cohérent et en phase avec les attentes du peuple, il faut le reconnaitre, le peuple pense que nous jouons le jeu du pouvoir et je pense que le peuple a raison de penser ainsi. Vous savez on fait trop dans du virtuel en ce moment, trop des conférences de presse, c’est une stratégie dépassée il faut faire le terrain c’est tout ! ».
Le malaise au sein de l’Union Nationale semble être profond, au point qu’on observe aujourd’hui des militants « boudeurs », « déserteurs » et d’autres réclamants le congrès. C’est au regard de cette situation de confusion que nous nous sommes questionner ainsi qu’il suit : l’UN a t-il perdu sa ligne politique après le décès de sa locative André Mba Obame ? Aurait-il perdu ses repères après sa dissolution le 27 janvier 2011 ? Sa réhabilitation le 04 janvier 2015 est-ce un compromis avec le pouvoir ? A toutes ces questions, les réponses de plusieurs de nos compatriotes convergent vers le « COMPROMIS AVEC LE POUVOIR ».
En effet, autrefois porteur d’un message de changement, le parti de Zacharie Myboto est aujourd’hui taxé de faire dans la distraction pour favoriser le pouvoir. A l’Union Nationale les grands meetings relèvent désormais du passé, plus personne n’y croit. L’opération « Pas un pas sans l’Union Nationale » reste une simple vue de l’esprit, sans écho. Aussi, on remarque que les quelques causeries organisées ici et là, rarement ont drainé du monde comme par le passé. Beaucoup reproche à cet parti sa fixation dans sa politique de « pas de transparence, pas de participation aux élections », cette position politique qui a toujours favorisé le PDG. C’est le cas des législatives du 17 décembre 2011, où la politique de « pas de transparence, pas de participation aux élections » a permis au PDG d’avoir 114 députés sur 120 à l’Assemblée Nationale.
Plusieurs sont les militants et sympathisants qui ne comprennent plus aujourd’hui la position réelle de UN. Comment comprendre que lors des législatives du 17 décembre 2011 on brandit le « pas de transparence, pas de participation aux élections », aux locales du 14 décembre 2013 et aux législatives partielles du 8 août 2015 à Bitam on décide de prendre part aux scrutins, et pour les présidentielles de 2016 on revient sur le « pas de transparence, pas de participation aux élections ».
Tels sont les motifs qui motivent les militants demander la tenu d’un congrès du parti.
