LAMBARENE – La nouvelle directrice des Eaux et forêts pour la province du Moyen-Ogooué (centre), Eléonore Ada Ndoutoume, a été installée dans ses fonctions, mercredi dernier à Lambaréné, au cours d’une cérémonie de passation des charges, présidée par le secrétaire général adjoint du ministère gabonais de la Protection de l’environnement et des ressources naturelles, de la forêt et de la mer, Serges-Alain Eliwantchony.
M. Eliwantchony a rappelé que c’est par décision du ministre de tutelle, datée du 12 novembre 2015, que Mme Ada Ndoutoume a été nommée directeur provincial des Eaux et forêts du Moyen-Ogooué. La même décision, qui concerne son prédécesseur Lucien Boussougou, lui, muté à la tête de la direction provinciale du Woleu-Ntem (nord), rappelant au personnel dudit service de reconnaitre désormais comme leur chef, la promue. Laquelle a été invitée à travailler en bonne intelligence avec les autorités administratives et militaires de la province.
Pour sa part, après avoir remercié sa hiérarchie pour la confiance renouvelée, M. Boussougou a exhorté son successeur à l’humilité et à l’écoute de son personnel qui, en retour, doit apporter à la promue, sa franche collaboration et son concours sans faille dans ses nouvelles fonctions.
Par ailleurs, Mme Ada Ndoutoume, ingénieur des Eaux et forêts et ancien chef de service des études et de la programmation à la Direction générale des industries au ministère de la Protection de l’environnement et des ressources naturelles (…), a d’abord exprimé sa profonde gratitude à la hiérarchie pour le choix porté sur sa modeste personne afin d’assurer la coordination des activités de la filière forêt-bois dans le Moyen-Ogooué.
Elle a dit mesurer l’étendue de la tâche qui lui est dévolue, tout en comptant travailler dans un contexte participatif, eu égard aux enjeux socio-économiques, culturels et politiques du moment. Avant de vanter le professionnalisme de son prédécesseur dans le Moyen-Ogooué en trois ans d’exercice.
A l’endroit des opérateurs économiques de la filière bois, la promue a rappelé que le processus de l’aménagement des bois est irréversible au Gabon, les invitant à y tenir compte, car, a-t-elle poursuivi, l’exploitation anarchique et la ‘’cueillette’’ ne peuvent plus être tolérées. Aussi, a-t-elle averti, que l’industrialisation du bois doit s’intensifier dans le respect des normes établies dans le pays.