Très prisé en Asie, le kevazingo fait l'objet de toutes les convoitises. Cette essence vaut de l'or pour les pillards. Et la protection des permis forestiers semble loin d'être assurée.
C ‘est l’arbre sacré, celui qu’on surnomme le roi de la forêt. Au Gabon, sa puissance mystique a longtemps protégé les villages isolés de tout, disent les anciens. Mais aujourd’hui, la survie du kevazingo, ou oveng, en fang, est menacée par l’exploitation illégale intensive.
Le Gabon est l’un des principaux exportateurs de cette essence rare d’Afrique centrale, avec près de 18 000 m3 exportés chaque année. Ses teintes chatoyantes, son rouge virant souvent au brun et ses fines veinules apparentes sont très prisés. Transformé, ce bois lourd et résistant – dont un tronc peut mesurer jusqu’à deux mètres de diamètre – est utilisé pour fabriquer des meubles massifs, des parquets et moulures, ainsi que des instruments de musique et de la marqueterie de luxe.... suite de l'article sur Jeune Afrique