LIBREVILLE– Le ministre gabonais de la Pêche et de l’Elevage, Gabriel Tchango, lors d’une rencontre lundi, à Libreville, avec le personnel de son département ministériel, a préconisé la pratique de la pisciculture, comme une ressource pouvant financer le fonctionnement des différentes administrations du ministère. « Le plan stratégique Gabon émergent (PSGE) prévoit que la pêche devrait jouer un rôle de qualité dans la politique de sécurité alimentaire, prônée par le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. C’est la raison pour laquelle, un plan sectoriel pêche et aquaculture a été conçu dont la réussite repose sur les actions de chacun », a déclaré M. Tchango, indiquant par ailleurs que les différentes directions devront s’atteler à faire en sorte que le potentiel halieutique soit réellement mis à profit, afin de générer des ressources propres, pouvant contribuer à améliorer leurs conditions de vie et de travail. L’aquaculture représente une activité marginale au Gabon (0,4% de la production en 2008) et reste limitée à une pisciculture en bassin continental (tilapias, poisson-chat) pratiquée à petite échelle. D’autre part, le ministre de la Pêche a indiqué que les agents de la main d’œuvre non permanente, de la direction générale des pêches et de l’aquaculture (DGPA), ne sont pas payés depuis 20 mois, sans plus de détails. Une direction dont des bâtiments sont vétustes. Les étangs jouxtant la DGPA sont devenus inaccessibles envahis par l’herbe et les nénuphars.