Au terme de la deuxième édition de sa campagne de sensibilisation contre les cancers du sein et du col de l’utérus, la Fondation Sylvia Bongo Ondimba (FSBO) dévoile des chiffres plutôt satisfaisants.
Lors du lancement, le 5 octobre dernier, de la deuxième édition de la campagne «Octobre rose», la Fondation Sylvia Bongo Ondimba pour la famille (FSBO) entendait relever un défi : dépister 10 000 femmes de plus de 25 ans et sensibiliser 50 000 personnes. Cette année encore, l’accent a été mis sur l’importance de la détection précoce des cancers du sein et du col de l’utérus, sur lesquels la FSBO s’est focalisée dès la mise en place de son programme dénommé «Agir contre le cancer», aussi bien dans la formation du personnel médical que dans l’équipement des structures hospitalières. Plusieurs semaines après le passage de la caravane dans l’Ogooué-Maritime, le Haut-Ogooué et le Woleu-Ntem, la FSBO a récemment annoncé que 8 350 femmes de plus de 25 ans ont bénéficié d’un examen du sein et du col de l’utérus ontre 5 680 au terme de la première édition. Si elle a prévenu que ces chiffres restent partiels, en raison de la non-communication à ce jour des données de plusieurs structures, elle indique toutefois que le passage de la caravane dans ces trois provinces a enregistré des résultats plutôt satisfaisants.
En effet, si dans l’Estuaire 5 534 femmes ont été dépistées, 676 l’on été dans l’Ogooué-Maritime, 1 390 dans le Haut-Ogooué et 490 dans le Woleu-Ntem. Le détour par Lambaréné a permis de dépister 254 femmes depuis le 02 novembre dernier. La FSBO a également annoncé que 116 femmes ont référées pour diagnostic du sein et 347 pour diagnostic du col de l’utérus. Grâce au travail de terrain, 77 000 personnes ont été sensibilisées et 46 000 dépliants distribués et, 9 500 moustiquaires offertes. Sur le numéro vert 14 55, qui reste ouvert à ce jour, 57 591 appels ont été reçus, dont 6 500 concernant le dépistage. «Du 5 octobre au 13 novembre, de nombreuses activités ont été menées au niveau des 49 structures dotées d’unités de détection précoce du cancer du sein et du col et dans les lieux publics les plus fréquentés par les femmes. Cette année, les centres étaient autonomes: ils mobilisaient eux-mêmes les femmes de leurs environs, et se prenaient en charge. Pendant la campagne, de nouvelles unités de dépistage ont même été créées, à l’instar de celle de l’hôpital régional Georges Rawiri, de la prison centrale de Libreville et du centre de santé médical de Baraka du service de santé militaire», a fait savoir la FSBO, qui a tenu à féliciter l’«engagement prononcé du personnel et la présence massive des femmes».
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