L’heure n’est pas au choix du candidat à l’élection présidentielle (Sénateur de l’opposition) #aLibreville

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L’heure n’est pas au choix du candidat à l’élection présidentielle (Sénateur de l’opposition)

Publié le mardi 17 novembre 2015 | Agence Gabonaise de Presse

© Autre presse
Jean Christophe Owono Nguema, membre de l’Union nationale (UN, opposition)

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OYEM – Le sénateur du 2e arrondissement de la commune d’Oyem (Nord), Jean Christophe Owono Nguema, membre de l’Union nationale (UN, opposition) a estimé dimanche, lors d’une déclaration devant les militants de son parti, que ‘’l’heure n’est pas au choix d’un candidat du parti à l’élection présidentielle’’.

Pour le sénateur, Jean Christophe Owono Nguema, le choix du candidat de l’Union nationale ne peut émaner d’une personne, mais de l’ensemble des responsables du parti, estimant que toute démarche contraire est contre productive pour l’Union nationale et l’opposition en générale.

‘’Il ne faut donc pas que l’on vienne vous mentir, nous n’avons pas encore choisi le candidat du parti à l’élection présidentielle car, il faut d’abord régler à la base la question de la transparence électorale sans laquelle, le jeu est déjà faussé à l’avance’’, a-t-il précisé.

Il a en outre demandé aux autorités de mettre un terme aux tergiversations auxquelles elles se livrent continuellement en acceptant d’engager un vrai débat au tour de cette question centrale d’un vote libre, juste et honnête. Car les résultats de l’élection présidentielle de 2016 doivent refléter la volonté du peuple gabonais.

Si, le sénateur Owono Nguema estime que l’heure n’est pas au choix du candidat pour la présidentielle, le nouveau député de la commune de Bitam, Patrick Eyogho Edzang, issu du même parti, a lui invité, dans une déclaration lue à la télévision le week-end écoulé, l’ensemble des responsables du parti à s’asseoir pour débattre de cette question centrale, précisant que la recherche de la transparence électorale et le choix du candidat ne sont pas dissociables.

La question de désignation du candidat de l’Union nationale à l’élection présidentielle de l’année prochaine divise, chaque jour, un peu plus les responsables de cette formation politique de l’opposition. En effet, le soutien affiché de Jean Eyeghe Ndong, vice président du parti à Jean Ping n’est pas du goût de tout le monde, car considéré, par d’aucuns, comme un acte de défiance à l’égard du président du parti Zacharie Myboto.

AEE/RM/FSS

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