Le président de l'Union des forestiers et industriels asiatiques du Gabon, Pierre Lio, dénonce le comportement de certains de ses compatriotes. L'affaire de la coupe du Kévazingo à Makokou continue de faire remous.
La plupart des opérateurs chinois viennent sans connaître ni la langue et les lois, ni les règlements du Gabon. Ces acheteurs ont donné une mauvaise image de notre communauté. Ce qui arrive à Makokou nous fait honte. "
S'agissant de l'assainissement du milieu des opérateurs, M. Lio se réjouit et met le doigt où ça fait mal : " Nous applaudissons les mesures du gouvernement visant à assainir le secteur (...). La majorité des opérateurs de l'Union des forestiers et industriels est en conformité avec la loi. Ce sont ceux qui ont des autorisations spéciales qui sont à l'origine de ce désordre ".
Enfin Pierre Lio invite les autorités à aller au fond du problème : " Un acheteur ne peut pas exploiter la forêt. Qui lui fournit les documents administratifs ? Qui signe les autorisations ? Il faut être vigilant à tous les niveaux de manière à contrôler l'exploitation illégale des essences ".