Quid des évadés de la prison centrale de Libreville
Libreville, le 13 novembre (NVG). Deux prisonniers s'étaient évadés dimanche denier de la prison centrale de Libreville, ils ont été rattrapés lundi, l'un est mort.
Selon une source proche du dossier, cette évasion aurait été organisée de connivence avec des agents de la garde pénitentiaire et deux officiers supérieurs un lieutenant-colonel et une dame commandante majors.
Profitant de l'inattention des matons et du jour des visites, les prisonniers impliqués dans l'évasion de la maison d'arrêt du Gros Bouquet, revenaient la veille d'une corvée. De retour à la prison, ils ont amené avec eux une arme de poing de type PEA.
Au départ, 6 prisonniers avaient prévu s'évader, mais 4 avaient été rapidement netraliser, deux ont réussi à s'évader.
Les deux détenus, tous deux gabonais. Il s'agit de Mboumba Joseph et Angoué Lionel.
Selon la me source , les deux officiers impliqués dans les magouilles au sein de la sécurité pénitentiaire, ne seraient pas étrangers à cet incident.
Ils avaient même tenté de faire, passer, signer au président de la République deux décrets, l'un pour relever l'actuel commandant en Chef de la sécurité pénitentiaire et son adjoint. L'autre décret proposait au président de la République de les nommer à leurs places.
Propositions:
Les travaux de la construction de la barrière de la prison centrale de Libreville, arrêtés depuis plus de 3 ans, ont besoin d'être poursuivis. À l'approche des élections présidentielles qui pointent à l'horizon, il serait très important de protéger les lieux.
Selon un observateur de la vie politique et sociale, les prisons les plus sensibles du Gabon par ordre de dangerosité sont celles de Libreville, Port Gentil, Oyem et Lambaréné.
Pour cet observateur, si le problème de la barrière de la prison du Gros Bouquet est réglé, les problèmes de sécurité des prisons sont réglés à 90 %. Car pour ce dernier, la sécurité n'a pas de prix. Le rôle des prisons
De punir une personne reconnue coupable d'une faute d'une certaine gravité ; de protéger la société des personnes dangereuses ; de décourager les gens de commettre des actes interdits par la loi ;
D’obliger le détenu à faire pénitence ;
D'inciter le détenu à poursuivre des études ou une activité destinées à le réinsérer ou le réhabiliter.
D'empêcher des prévenus de prendre la fuite ou de compromettre leur futur procès (on parle alors de détention provisoire).
Le « paradoxe pénitentiaire » exprime la contradiction entre les fonctions de répression et de réhabilitation.