La Ligue nationale de football professionnelle (Linafp) anime, du 12 au 15 novembre prochain à Libreville, un séminaire sur les paiements pour la retransmission des matches.
A l’initiative de la Ligue nationale de football professionnelle (Linafp), un séminaire de formation sur les droits télé s’est ouvert le 12 novembre courant à Libreville. Ouvrant les travaux, le président de la Linafp a rappelé que nombre d’exemples renseignent sur le fait qu’un grand championnat repose sur des piliers comme le sponsoring, la billetterie et les droits télévision. «C’est pourquoi à ce jour, après avoir surfé sur les terrains du sponsoring et de la billetterie en ce qui concerne le National-Foot, il nous ait paru nécessaire d’entamer le chantier des droits TV», a déclaré Brice Mbika Ndjambou. «Nous avons l’obligation de nous arrimer aux canaux établis dans ce processus pour créer la performance de notre compétition et de nos athlètes afin d’atteindre le plus haut niveau», a-t-il poursuivi. «C’est quoi les droits de télévision ?», «Comment monter un appel d’offres ?», «Comment gérer les chaînes de télévision ayant droits ?», «Quelles places pour les chaînes de télévision non ayant droits ?», sont autant de thématiques abordées au cours de ces assises.
Selon Brice Mbika Ndjambou, l’orientation vers les droits télévision est un pas supplémentaire dans l’évolution du football local. «Il ne s’agit pas pour la Linafp d’atteindre une rentabilité financière colossale dans l’immédiat. Il s’agit d’abord et surtout, de mieux intégrer ces canaux de fonctionnement, de jeter les bases d’un véritable partenariat avec les chaines de télévision et d’inverser une tendance qui ne cadre pas du tout avec l’environnement professionnel», a-t-il affirmé, relevant que la Linafp et les parties prenantes seront désormais mieux armées pour aborder cette question et formuler des appels d’offres adaptés au contexte actuel et répondant aux standards en la matière. Et le président de la Linafp d’exhorter les clubs de 1re et 2e divisions à faire preuve de professionnalisme. Selon lui, la maîtrise du calendrier, le strict respect du cahier des charges, le recrutement de bons joueurs et la bonne gouvernance feront du National-Foot un championnat crédible et attractif. «Ce n’est qu’à ce prix que les droits de télévision pourront véritablement jouer leur rôle : celui de nous générer des ressources propres nécessaires à l’autofinancement», a conclu Mbika Ndjambou.
Invité pour la circonstance, le journaliste de Canal +, Philippe Doucet, pour sa part, a insisté sur l’importance des droits télé, «ingrédients essentiels au financement du sport». Il a, par ailleurs, relevé que les droits télé sont garantis par des moyens financiers et une forte communication de l’événement à promouvoir. «D’où le rôle crucial des médias et autres consultants dans l’animation du National-Foot, via une bonne retransmission et de bons commentaires», a-t-il conclu. A ce sujet, il animera, le 15 novembre prochain, une communication sur «L’école des consultants».