Au terme de l’année 2015 et selon les perspectives dressées par l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), le monde devrait enregistrer dans les semaines à venir une baisse de production rizicole qui pourrait avoir des conséquences sur l’alimentation surtout dans les pays du sud.
Si la perspective se confirme, le monde devrait fin 2015, enregistrer une baisse de la production rizicole en dessous de 494,2 millions de tonnes (campagne de 2014). Pour la FAO, cette chute devrait essentiellement être due aux variations climatiques qui affectent l’hémisphère sud.
En Afrique, le recul sera de 1,5% en comparaison avec 2014. La baisse de la production malgache et égyptienne en est la principale cause.
Même si cela semble peu affecter la consommation mondiale à l’heure actuelle puisque la carence ne se fait pas encore ressentir, une baisse de la production de riz pourrait avoir des effets non désirables sur l’alimentation mondiale.
En effet, le riz est la deuxième céréale alimentaire la plus cultivée au monde avec un volume annuel important depuis le 20e siècle mais c’est également dans des régions comme l’Afrique, l’Asie, l’aliment le plus consommé.
Sur les 7 milliards d’habitants que compte la planète, la moitié, en est consommatrice. Par seconde, ce sont 14000 kilos de riz qui sont consommés. Que peut dans ce cas précis représenter la consommation journalière ?
Il y a un rapport nutritionnel entre le riz et la consommation mondiale surtout dans les pays du sud où l’aliment figure parmi les aliments ressources du quotidien déjà à cause de son coût moins élevé et de son accessibilité. Une chute continuelle de la production de cet aliment équivaudrait à des dangers sur l’alimentation mondiale avec en prime, des problèmes de la faim dans de nombreux pays du sud qui en sont les consommateurs majoritaires.
