ACCUSÉ, depuis quelque temps, de despotisme et de gestion calamiteuse de la Fédération gabonaise de karaté-do et arts martiaux affinitaires (Fégakama), Me Paterne Dicka, son président, a décidé de rétablir la vérité lors de la réunion organisée, vendredi dernier, au siège, à Gros-Bouquet. Réunion à laquelle ont pris part des athlètes, des présidents de clubs et d’associations, des responsables de ligues. « On peut m’accuser de certaines choses, mais pas de phagocyter notre institution ou de mal la gérer », s’est insurgé Me Dicka.
« De toute évidence, mes détracteurs, juste pour le plaisir de salir mon nom, vont jusqu’à m’attribuer des rôles que ma fonction ne me permet pas d’endosser. Il m’est notamment reproché de favoriser les compétitions internationales au détriment des nationales. Cependant, c’est vite oublier que certains événements continentaux et internationaux sont statutaires, donc obligatoires, et qu’il appartient aux ligues, et non pas à la fédération que je dirige, d’organiser certains championnats et autres coupes. Le championnat national (qui n’a pas été organisé l’an passé, faute de ressources financières suffisantes, NDLR), la Coupe du Gabon et le passage de grades sont les événements qui incombent à la fédération sur le plan local. Le reste revient aux ligues. Chacun doit faire son travail », a affirmé le responsable de la Fégakama.